L’avenir du financement est intégré

Au cours des 15 dernières années, j’ai vu le financement des petites entreprises au Canada évoluer de façon significative. Mais une chose reste inchangée : les propriétaires de petites entreprises sont toujours débordés. Ils doivent jongler avec la gestion du personnel, des stocks, du marketing et des opérations quotidiennes. Lorsqu’un besoin de financement survient, ils n’ont pas le temps d’effectuer des recherches ou de traverser un long processus de demande.

Ils ont besoin d’un accès au capital qui soit rapide, simple et intégré aux outils qu’ils utilisent déjà. C’est là que le financement intégré fait toute la différence.

Qu’est-ce que le financement intégré ?

Le financement intégré permet d’offrir du financement directement à partir des plateformes déjà utilisées par les entreprises. Il peut s’agir d’un système de point de vente, d’un logiciel de comptabilité en ligne ou d’une application bancaire numérique. Plutôt que de devoir chercher un prêt, les propriétaires reçoivent une offre de financement préqualifiée directement dans leurs outils du quotidien.

Par exemple, un détaillant qui utilise une plateforme de commerce pour gérer ses commandes et paiements pourrait recevoir une offre de 30 000 $ en fonds de roulement, sans jamais quitter son tableau de bord. L’offre est basée sur les données en temps réel de la plateforme, ce qui rend l’expérience rapide, fluide et bien plus pratique que les méthodes traditionnelles.

Pourquoi c’est important au Canada

Aux États-Unis, le financement intégré a déjà pris beaucoup d’ampleur. Cette tendance commence maintenant à s’installer au Canada. De plus en plus de plateformes ajoutent des services financiers et les petites entreprises s’attendent de plus en plus à les retrouver.

Deux raisons majeures expliquent pourquoi c’est particulièrement pertinent en ce moment. Premièrement, les entreprises canadiennes évoluent dans un contexte incertain. La hausse des coûts, les problèmes de chaîne d’approvisionnement et la prudence des consommateurs exercent une pression constante. Les propriétaires veulent savoir quelles options de financement sont disponibles avant que les défis n’arrivent.

Deuxièmement, le financement intégré répond à la demande de rapidité et de simplicité. Plutôt que de devoir naviguer dans un processus de prêt séparé, les entreprises peuvent accéder à des fonds directement à partir des outils qu’elles utilisent déjà. Cela leur fait gagner du temps et réduit le stress.

Qui en profite le plus

Même si la plupart des petites entreprises peuvent bénéficier du financement intégré, c’est particulièrement utile pour les secteurs traditionnellement négligés par les banques. Pensons aux restaurants, aux commerces de détail ou aux garages automobiles. Ces entreprises ont souvent une bonne activité, mais peinent à obtenir du financement par les voies traditionnelles.

Le financement intégré aide à combler cet écart. Il s’appuie sur les données de performance de l’entreprise, comme le volume de ventes, l’historique des transactions et la trésorerie pour prendre de meilleures décisions de crédit. Il est encore plus efficace lorsque les entreprises utilisent des systèmes intégrés pour les paiements, les stocks et les opérations bancaires. Plus le portrait est complet, meilleures sont les options de financement.

Les défis à surmonter

Mettre en place des solutions de financement intégré est complexe. Il faut coordonner l’intégration technique avec les plateformes partenaires et offrir un soutien continu. Une fois l’intégration en place, il faut aussi éduquer les propriétaires d’entreprise : leur expliquer comment ça fonctionne, pourquoi c’est sécuritaire et ce qui rend l’offre adaptée à leur réalité.

Il y a aussi la question de la réglementation. Au Canada, nous avons des normes de confidentialité élevées et des protections importantes en place. C’est une bonne chose ! Mais cela signifie aussi qu’il faut une infrastructure plus intelligente pour partager les données de façon sécuritaire. C’est là que l’ouverture des données bancaires peut vraiment changer la donne.

Le rôle du système bancaire ouvert

En ce moment, les prêteurs doivent souvent utiliser des outils tiers pour accéder aux données bancaires. Ces outils sont utiles, mais reposent sur des solutions de contournement qui ne sont pas idéales du point de vue de la confidentialité ou de l’expérience utilisateur. Le système bancaire ouvert permettrait aux entreprises de partager leurs données bancaires de façon sécuritaire avec leur prêteur, grâce à des API standardisées.

Ce changement rendrait tout le processus plus efficace. Les prêteurs pourraient prendre de meilleures décisions grâce à des données plus complètes. Les propriétaires d’entreprise passeraient moins de temps à télécharger des documents ou à remplir des formulaires manuellement. L’expérience serait à la fois plus moderne et plus sécuritaire.

Notre vision chez Capital Journey

Chez Capital Journey, nous avons conçu notre plateforme de financement spécifiquement pour les petites entreprises canadiennes. Dès le départ, nous avons misé sur la rapidité, la transparence et la flexibilité. Et nous appliquons cette même approche au financement intégré.

Les partenariats ont toujours fait partie de notre stratégie. En collaborant avec des fournisseurs de points de vente, des plateformes de commerce et des banques numériques, nous pouvons intégrer notre expertise en financement dans leur écosystème et offrir une meilleure expérience à tous.

Nous travaillons déjà avec plusieurs partenaires et continuons de faire croître cette partie de notre activité, c’est un élément clé de notre stratégie. Est-ce que ce le sera pour vous aussi ?